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غير مقروءة 30-03-2008, 10:35 PM   #1
حسناء
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إفتراضي Victor Hugo le Roi de romantisme français

Auteur français du XIXe siècle et chef de file du
romantisme, Victor Hugo écrit très tôt ses premiers vers. Mais il ne se limite pas au genre poétique puisqu’il s’adonne par la suite également à l’écriture de romans (Notre Dame de Paris 1831), de pièces de théâtre (Ruy Blas 1838), etc. Etudes littéraires, essais, ce poète de talent aura vraiment marqué la littérature française. Mais, entre 1821 et 1843, les malheurs s’abattent sur Hugo, qui perd tour à tour sa mère, son père, un 1er enfant âgé de quelques mois, son frère et sa fille Léopoldine (1843) dont il apprend la noyade dans un journal. Dans sa lettre à Juliette Drouet, sa maîtresse, datée du 21 mai 1844, soit huit mois après le drame de Villequier qui lui a arraché sa fille adorée, Hugo a visiblement du mal à se remettre de ce décès pour le moins inattendu. Il semble que sa maîtresse lui ait écrit une lettre pour avoir de ses nouvelles, ou peut-être également lui demander ce qu’il en était de leur amour… un silence semblait s’être instauré après le décès de sa fille, et il est compréhensible que le poète ait cherché un certain isolement après ce drame… La lettre du 21 mai 1844 : « Tu mérites le ciel » se présente donc comme une réponse aux angoisses de sa maîtresse, la lettre se veut rassurante. Comment Hugo parvient-il à dresser un portrait élogieux de la femme aimée à travers la lettre qu’il lui adresse pour exprimer ses sentiments ? C’est ce que nous essaierons de comprendre, en faisant ressortir dans un premier temps le fait qu’il s’agit d’une lettre d’amour, et en étudiant plus particulièrement la relation entre les épistoliers ainsi que le motif de l’écriture. Dans un second temps il sera question des sentiments qui s’entremêlent dans cette lettre : l’amour fusionnel et la reconnaissance. Pour finir, nous étudierons le portrait de la femme aimée en nous basant sur l’éloge qui en est faite, ainsi que le désir de l’émetteur de la faire accéder au bonheur, à la sanctification…


je vous présente dans cet article quelques échantillons sur les écrits de Victor Hugo en résumé …

je commence par les Ravissantes lettres de victor hugo a juliette Drouet




mardi gras - 20 février (1849) Tu as raison, ce jour-ci est aussi un doux et charmant anniversaire. Je n’oublierai jamais cette matinée où je sortis de chez toi, le c ?ur ébloui. le jour naissait, il pleuvait à verse, les Masques déguenillés et souillés de boue descendaient de la Courtille (1) avec de grands cris et inondaient le Boulevard du Temple. Ils étaient ivres et moi aussi ; eux de vin, moi d’amour. A travers leurs hurlements, j’entendais un chant que j’avais dans le c ?ur. Je ne voyais pas tous ces spectres autour de moi, spectres de la joie morte, fantômes de l’orgie éteinte, je te voyais, toi douce ombre rayonnante dans la nuit, tes yeux, ton front, ta beauté, et ton sourire aussi enivrant que tes baisers. O matinée glaciale et pluvieuse dans le ciel radieuse et ardente dans mon âme ! Souvenir ! Tout cela me revient en ce moment, au milieu, de cette autre foule de masques qu’on appelle l’Assemblée Nationale, et qui, eux aussi, sont des fantômes. Je t’écris comme je te parlerais, au hasard, mais sûr de ne rien tirer de mon c ?ur, ô mon doux ange, qui ne soit de l’amour. Je t’envoie toute mon âme pour remplir tes rêves de cette nuit. Enveloppe adressée à : Madame Drouet, 35 ou 37 Cité Rodier, (prolongement de la rue Nve Coquenard).



Lettre de Victor Hugo à sa femme. Bruxelle 18 août - Lier. 19 août (1937) BNF, Manuscrits. Dans cette lettre, le poète décrit et dessine le Beffroi de Mons :

"Figure-toi une énorme cafetière flanquée au-dessus du ventre de quatre théières moins grosses. Ce serait laid si ce n’était grand. La grandeur sauve. Autour de ce genre de clochers imagine des places et des rues irrégulières, tortues, étroites souvent, bordées de hautes maisons de brique et de pierre à pigeons taillés du quinzième siècle et à façades contournées du seizième, tu auras une idée d’une ville de Flandres. ( ?) De temps en temps un carillon ravissant s’éveillait dans la grande tour (tour des théières).

Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, (Ed. Fayard)

8 août mercredi soir 6h. ¾ (1848)

Merci mon cher adoré, merci de ta bonne obligeance. L’articles est charmant et j’espère que M. P. en sera très reconnaissant (1). J’ai vu avec plaisir, mon amour que vous aviez remarqué la ravissante découverte que nous avons faite avant-hier. Il ne vous manque plus que de vous en servir plusieurs fois tous les jours pour que ce soit la plus triomphante découverte qu’on ait faite depuis le père Adam. Vous vous êtes en allé tantôt beaucoup trop tôt mon Toto. Comment voulez-vous que j’aie du courage pour toute la soirée si vous ne me donnez pas un peu de bonheur dans la journée ? J’ai donc fait un bateau à vapeur sans roues ? En vérité ma distraction a l’air d’un épigramme car notre cher petit voyage annuel n’a ni pied, ni patte, ni roue pour se faire cette année-ci. Encore si nous avions le cabriolet de Yure ou Pierre avec le célèbre favori ou le hideux caircan, ce ne serait que bonheur et que joie pour nous. Maisnous ne faisons plus de ces ravissantes excursions et les cabriolets, les paysages, le bonheur tout ça n’est plus qu’une peinture ainsi que vous pouvez le voir ci-dessus.(2)
__________________
فانفذوا...........لا تنفذون الا بسلطان


حسناء غير متصل  
غير مقروءة 31-03-2008, 12:24 AM   #2
redhadjemai
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إفتراضي

salut hasna ,n'oublie pas d'ajouter qq tableaux de victor hugo.

__________________

redhadjemai غير متصل  
غير مقروءة 31-03-2008, 02:39 PM   #3
حسناء
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إفتراضي Quelques poèmes

A une femme
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !

Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !






Âme ! être, c'est aimer...
Âme ! être, c'est aimer.

Il est.

C'est l'être extrême.
Dieu, c'est le jour sans borne et sans fin qui dit : j'aime.
Lui, l'incommensurable, il n'a point de compas ;
Il ne se venge pas, il ne pardonne pas ;
Son baiser éternel ignore la morsure ;
Et quand on dit : justice, on suppose mesure.
Il n'est point juste ; il est. Qui n'est que juste est peu.
La justice, c'est vous, humanité ; mais Dieu
Est la bonté. Dieu, branche où tout oiseau se pose !
Dieu, c'est la flamme aimante au fond de toute chose.
Oh ! tous sont appelés et tous seront élus.
Père, il songe au méchant pour l'aimer un peu plus.
Vivants, Dieu, pénétrant en vous, chasse le vice.
L'infini qui dans l'homme entre, devient justice,
La justice n'étant que le rapport secret
De ce que l'homme fait à ce que Dieu ferait.
Bonté, c'est la lueur qui dore tous les faîtes ;
Et, pour parler toujours, hommes, comme vous faites,
Vous qui ne pouvez voir que la forme et le lieu,
Justice est le profil de la face de Dieu.
Vous voyez un côté, vous ne voyez pas l'autre.
Le bon, c'est le martyr ; le juste n'est qu'apôtre ;
Et votre infirmité, c'est que votre raison
De l'horizon humain conclut l'autre horizon.
Limités, vous prenez Dieu pour l'autre hémisphère.
Mais lui, l'être absolu, qu'est-ce qu'il pourrait faire
D'un rapport ? L'innombrable est-il fait pour chiffrer ?
Non, tout dans sa bonté calme vient s'engouffrer.
On ne sait où l'on vole, on ne sait où l'on tombe,
On nomme cela mort, néant, ténèbres, tombe,
Et, sage, fou, riant, pleurant, tremblant, moqueur,
On s'abîme éperdu dans cet immense coeur !
Dans cet azur sans fond la clémence étoilée
Elle-même s'efface, étant d'ombre mêlée !
L'être pardonné garde un souvenir secret,
Et n'ose aller trop haut ; le pardon semblerait
Reproche à la prière, et Dieu veut qu'elle approche ;
N'étant jamais tristesse, il n'est jamais reproche,
Enfants. Et maintenant, croyez si vous voulez !






Amour secret
Ô toi d'où me vient ma pensée,
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d'où me vient mon bonheur !

Quand je traverse cette lieue
Qui nous sépare, au sein des nuits,
Ta patrie étoilée et bleue
Rayonne à mes yeux éblouis.

C'est l'heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds ;
L'heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds.

Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !

Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d'ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux

Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?

Dieu lui donna tout, hors l'aumône
Qu'il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.

Oui, ton aile, que le bocage,
Que l'air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d'une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !

Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.

Tu te sens prise par le monde
Qui t'épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !

Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !

Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.

L'amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n'est amer,
Et ces regards où toute l'âme
Apparaît dans un seul éclair,

Et le sourire, et la caresse,
L'entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D'un ineffable épanchement,

Et les traits chéris d'un visage,
Ombre qu'on aime et qui vous suit,
Qu'on voit le jour dans le nuage,
Qu'on voit dans le rêve la nuit,

Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;

Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu'on a d'heureux jours
Tant qu'on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.

Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n'est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !

Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d'ombre et de soleil.

Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l'amour !




D'accord redha je vais chercher quelques tableax de Mr Hugo
j'adore ce maître de poésie française
__________________
فانفذوا...........لا تنفذون الا بسلطان


حسناء غير متصل  
 


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